Vente aux enchères Bonhams Stafford automne 2023

On aurait du mal à trouver un assortiment plus impressionnant de motos et de pièces rares que lors de la vente Bonhams de Stafford, rendue encore plus excitante par le fait qu'elles sont à vendre ...

L'année des grandes ventes aux enchères de motos de collection s'est conclue à Stafford, les 14 et 15 octobre 2023 avec la traditionnelle vente Bonhams, dans le cadre de l'International Stafford Motorcycle Show.

La vente comprenait 480 lots.

336 motos étaient proposées à la vente.

286 ont trouvé preneur.

Soit un ratio de 85 %.

Chiffre d'affaire : plus de 2,5 millions d'€uros.

Panier moyen : 8 000 €uros.

Plus petite vente : 139 €uros.

Vente la plus chère : 110 000 €uros.

Cette vente d'automne a permis d'admirer quelques machines d'une grande rareté.

Kawasaki KR250 usine 1979/80

ex-Kork Ballington

Vendue : 110 000 €

KR 250

Châssis n° 601F 8003
Moteur  n° 601E 8003

Cette KR 250 est la moto d'usine avec laquelle Kork Ballington a remporté les Championnats du Monde 250 cc en 1979 et 1980.

Au guidon de cette machine, Kork Ballington a remporté cinq Grand Prix durant la saison 1980.

Au terme de la saison 1982, le pilote officiel Kawasaki a eu l'opportunité d'acquérir cet exemplaire auprès de l'usine.

La vente comprend également :

- les trophées des courses victorieuses

- un lot de pièces de rechange

KR 250 '
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Entre 1978 et 1982, Kawasaki domine les catégories 250cc et 350cc.

Les motos officielles de la marque d'Akashi remportent pas moins de 72 Grands Prix et 8 titres mondiaux.

Sur le plan mécanique, les KR 250 et KR 350 sont mues par des "vertical twin" 2 temps dont les cylindres sont placés l'un derrière l'autre, afin d'obtenir une moto très étroite.

L'admission s'effectue directement dans le bas moteur, au moyen de disques rotatifs, ce qui permet de disposer d'un transfert supplémentaire.

Cette technologie était déjà utilisée par Kawasaki au début des années 70 sur sa gamme trail 2 temps.

KR 250 2

Lors de leur première saison en Grand Prix, en 1975, les KR 250/350 n'obtiennent que de modestes résultats.

L'usine préfère se retirer en 1976, pour revenir l'année suivante avec de nouvelles machines nettement plus performantes : déphasage vilebrequin modifié, mono-amortisseur AR, etc ...

Kawasaki obtient sa première victoire à Assen, avec Mick Grant.

Grant gagne à nouveau en Suède.

En 1978, Kork Ballington est recruté par l'usine.

Dès sa première saison en tant que pilote officiel, le Sud-Africain remporte les deux titres de Champion du Monde, en 250cc et 350cc.

Il récidive l'année suivante (1979).

En 1980, c'est le pilote allemand Anton Mang qui s'adjuge le doublé : titres en 250cc et 350cc.

Il conserve ses deux titres l'année suivante (1981).

Il est encore sacré Champion du Monde 350cc en 1982.

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Cet exemplaire est un modèle de 1979, utilisé durant les saisons 1979 et 1980.
L'ancien chef mécanicien du team Kawasaki, Ken Suzuki, confirme bien qu'il s'agit de l'une des deux motos pilotées par Kork Ballington durant ces deux saisons.

 

En 1979, Kork remporte sept victoires : Allemagne, Italie, Espagne, Finlande, Grande-Bretagne, Tchécoslovaquie et France.

En 1980, il gagne à cinq reprises : Espagne, France, Finlande, Grande-Bretagne et Allemagne.

Un problème de santé le contraint à manquer trois manches du Championnat (Yougoslavie, Pays-bas, Belgique), ce qui lui coûte le titre mondial.

 

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La moto est en excellent état d’origine et en parfait état de marche.

Elle a régulièrement été mise en route depuis la fin de sa carrière en compétition (1982).

En 2018, Kork l'a complètement démontée et nettoyée, afin de l'exposer dans sa salle des trophées climatisée.

Le couvercle de la pompe à eau en magnésium présentait de légers dommages qui ont été réparés.

Le cadre et les pièces de la partie-cycle sont identiques à ceux de la dernière course (1980).

Les pneus slicks sont d'époque.

Le lot de pièces de rechange comprend :

- les derniers vilebrequins neufs disponibles

- des cylindres

- des pistons

- des segments

- et de nombreuses autres pièces de valeur ...

KR 250 5

On pourrait encore faire rouler cette moto durant de nombreuses années, à condition d'être méticuleux ...

Kork Ballington

Les trophées des cinq victoires en  Grand Prix sont également inclus dans la vente :

- GP d'Espagne, Jarama 18/5/80

- GP de France, Paul Ricard 35/5/80

- GP d'Allemagne, Nürburgring 24/8/80

- GP de Grande-Bretagne, Silverstone 10/8/80

- GP de Finlande, Imatra 27/7/80

Une copie signée de l'autobiographie de Kork, intitulée "Ballington Uncorked", l'accompagne également.

Ducati 750 SS 1975

Vendue : 68 000 €

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Châssis n° 075771
Moteur  n° 075656

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C'est sans aucun doute la célèbre victoire de Paul Smart à Imola, en avril 1972, qui a vraiment mis le nouveau V-twin de Ducati sur le devant de la scène.

A Imola, Paul Smart devance les Triumph Trident, pourtant largement  éprouvées en course, de Percy Tait, John Cooper et Ray Pickrell.

Il surclasse également la 750 MV Agusta usine de Giacomo Agostini.

Avec un tel pedigree, la 750 SS continuera de s'illustrer dans l'AMA "Battle of the Twins" (BOTT) et dans les courses de club Super Street des années 1980.

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La machine de Smart, victorieuse à Imola,  est basée sur la 750 Sport, introduite par le constructeur de Bologne en 1972.

Le châssis utilisé en course est très proche du châssis de série : les ancrages de fixation de la béquille centrale ont été conservés !

La moto est équipée de trois freins à disque et d'étriers Lockheed.

Le moteur reçoit des culasses desmodromiques, des pistons à haute compression et des bielles enforcées.

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En 1974 apparaît la version de route de la 750 SS.

Principales différences :

- une fourche à axe central

- des étriers de freins Brembo

Le gros réservoir, type "Imola" et la selle monoplace à dosseret sont conservés.

Un carénage haut, protégeant le pilote mais dégageant le moteur, est privilégié au carénage intégral.

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La 750 SS est une moto qui se situe aux confins du monde sportif - le cafe racer par excellence, construit en usine.

magazine Cycle, 1974

A sa sortie, la 750 SS reçoit des critiques élogieuses de la part de la presse motocycliste.

De nos jours, la 750 SS est considérée comme un véritable modèle phare.

C'est l'une des Ducati les plus recherchées par les collectionneurs.

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Cette Ducati 750 SS est l'une des dernières produites par l'usine, la déclaration de conformité est datée du 15 décembre 1975 (copie au dossier).

Achetée neuve en janvier 76, la moto a coûté 1 870 000 lires italiennes.

La première immatriculation était "TO 310904".

Son premier propriétaire résidait à Collegno, près de Turin.

Il revend la Ducati au bout d'un an, à un autre habitant de la même ville, pour la somme de 2 000 000 lires italiennes.

La côte de ce modèle est déjà soutenue.

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Il semblerait que le deuxième propriétaire avait prévu d'utiliser la Ducati dans certaines courses amateurs, mais des ennuis financiers l'en ont empêché.

Un privilège de 1 165 000 lires est placé sur la moto en faveur d'une entreprise basée à Turin.

Fin 1977, ce privilège est levé et la Ducati est revendue au prix de 2,5 millions de lires.

Nouvelle cession en février 1980, pour 2 millions de lires – soit toujours plus que le prix d'achat initial, cinq ans plus tard !

Ce propriétaire conserve la Ducati durant de nombreuses années.

Personnage flamboyant, il fait repeindre la moto dans un coloris rose et la rebaptise : "Panthère Rose".

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En 1986, l'Italie introduit l'obligation du port du casque sur les motos.

De l'avis du propriétaire de l'époque, "le casque enlève toute la joie de conduire une moto".

Il laisse la Ducati dans un garage à Turin et cesse de l'utiliser.

La 750 SS est finalement revendue à son propriétaire actuel en 2014, après avoir passé 30 ans dans ce même garage.

La restauration prendra deux années (photos et factures au dossier).

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Le moteur a été entièrement restauré, on trouve encore sur la culasse horizontale les traces de la peinture rouge et bleue appliquée par les mécaniciens Ducati en 1975.

Selon le vendeur, toutes les pièces principales sont d'origine et ont été restaurées.

Le réservoir de carburant a été traité en interne de manière à résister à la teneur en éthanol de l'essence moderne.

La Ducati est livrée avec des documents d'immatriculation italiens ainsi qu'un passeport FMI (Federazione Motociclistica Italiana).

Comme l'a déclaré le vendeur : "c'est une moto vraiment rapide, très divertissante ... et extrêmement bruyante !"

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Ducati 990cc Desmosedici RR 'Team Version'

2008

Vendue : 56 500 €

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Cadre n° *ZDMD100AA8B000431*
Moteur n° ZDM990FW4*000557*

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En tant que moto de route, la Desmosedici donne tout son sens au terme de "replica" 

magazine Cycle, 2008

Tout véritable passionné rêve de posséder une véritable moto de Grand Prix.

Seuls quelques connaisseurs parmi les plus riches peuvent réaliser ce rêve.

Jusqu'à l'arrivée de la Ducati Desmosedici RR.

Pour les possesseurs de Ducati 999R, une priorité est même accordée par l'usine.

Homologuée pour la route, mais pas réellement exploitable, la Desmosedici RR est fabriquée à 1 500 exemplaires.

Vendus comme des "petits pains".

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En 2004, Ducati crée la surprise en annonçant à Misano son projet de commercialiser une version routière "street legal" de la moto de Grand Prix.

Deux ans plus tard, en juin 2006, Ducati dévoile la moto, lors du week-end du Grand Prix du Mugello.

La Desmosedici RR est basée sur la Ducati GP6 2006, pilotée cette saison-là par Loris Capirossi, Sete Gibernau et, en fin de saison, Troy Bayliss (victorieux à Valence).

La version routière utilise le même type de moteur V4 à 90° que la GP6 de Grand Prix.

Pour des raisons d'homologation, la Desmosedici RR est livrée avec un pot catalytique (norme Euro 3).

Elle développe une puissance maximale de 188 ch.

Avec l'échappement racing, la puissance grimpe à 200 ch.

Le moteur de la RR est monté dans un cadre en treillis tronqué, comme celui de la GP6, avec bras oscillant en aluminium pivotant directement ancré sur le carter moteur.

La coque AR est en fibre de carbone – une "première" pour une moto de route.

Fourche et amortisseur Öhlins.

Freins Brembo (étriers monoblocs radiaux à l'AV).

Roues forgées Marchesini en magnésium – une autre "première" sur une moto de route.

Carrosserie en fibre de carbone

Réservoir aluminium.

Le poids de la Desmosedici RR s'établit à 171 kg.

Depuis les bas régimes jusqu'à la limite de 14 200 tr/min, le V4 grondant est un chef-d'œuvre de la combustion interne. Il offre un rythme de distorsion et une vision floue grâce à des rapports de boîtes plus rapprochés que sur n'importe quelle autre moto de route. Le compteur de vitesse monte dans une frénésie rapide, avec des montées en régime d'une vitesse inégalée, levant  la roue AV jusqu'en 3e vitesse et brouillant votre vision. C'est dominant, enivrant, beau.

Mike Armitage,  Bike magazine 2006

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Mike Armitage voit 301 km/h s'enregistrer sur le compteur de vitesse.

Lors de cette présentation au Mugello, chaque journaliste essayeur a droit à cinq tours de circuit.

C'est plus que ce que la plupart des propriétaires de Desmosedici ont réussi à faire jusqu'à présent.

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Cet exemplaire porte le numéro de série 431 sur 1 500 exemplaires fabriqués.

La moto appartenait autrefois au défunt frère du vendeur actuel, qui l'a acheté en août 2014 à Craigs Honda de Shipley, West Yorkshire.

Le premier propriétaire avait acheté la Desmosedici à Ducati Manchester en 2008.

Les factures de vente pour ces deux transactions figurent au dossier.

Bien entretenue et choyée, la machine a été stockée au sec et utilisée régulièrement par le défunt propriétaire.

Elle totalise 5 397 miles au compteur.

Cette Desmosedici a d'abord été immatriculée au Royaume-Uni, puis exportée à Guernesey en 2014.

Elle est accompagnée d'un certificat d'immatriculation de Guernesey : 16711.

Et de son ancien document d'immatriculation V5C : RR08 DUC.

Cette Desmosedici est livrée complète avec la plaque d'origine du fabricant numérotée "0431" et tous ses livres originaux :

- manuel d'utilisateur

- livret de garantie/entretien.

Un lot d'accessoires est fourni avec la moto :

- béquilles AV et AR

- housse

- trousse à outils

- selle

- échappement d'origine

- chargeur de batterie

- pièces de rechange diverses

Brough Superior 982cc SS80 Project

1938

Vendue : 56 500 €

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Cadre n° M8/2089
Moteur n° BS/X4745

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Au début des années 1930, Brough Superior a recours à des moteurs JAP.

En 1935, la SS 80 réapparaît sous l'appellation "SS 80 Special", avec un moteur produit par Associated Motor Cycles.

Son moteur est sensiblement le même que celui qui équipe la Matchless Model X : bicylindre en V à soupapes latérales de 982 cc.

La Brough diffère toutefois au niveau de l'assemblage des bielles.

Le moteur AMC est utilisé sur la SS 80 jusqu'à l'arrêt de la production en 1939.

Environ 460 SS 80 à moteur A.M.C. ont été produites par l'usine.

300 de ces machines ont survécu.

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Cette SS 80 appartient à la même famille depuis 1951.

Le Club Brough Superior a authentifié la machine et ses pièces d'origine :

- châssis

- moteur

- boîte de vitesses

- réservoir de carburant

- réservoir d'huile

Dans les années 50, cette Brough Superior est attelée.

Dans cette configuration, elle participe au rassemblement national de l'ACU en 1951 et 1953 (cartes de contrôle au dossier).

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Au milieu des années 1950, la Brough est entièrement démontée.

Les pièces sont rangées dans des caisses et stockées.

Au début des années 1990, la SS 80 est envoyée en pièces chez Brooklands Classic Cars à Leicester pour restauration et remontage.

La restauration se poursuit jusqu'à la fermeture définitive de Brooklands Classic Cars à la fin des années 1990.

Un ancien ingénieur de B.C.C. continue de travailler sur la moto dans son propre atelier, à son domicile, où la Brough a été conservée jusqu'à cette année.

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Cette SS 80 est proposée à la vente en tant que projet de restauration.

Le moteur a été entièrement reconstruit, mais n'a pas encore démarré.

Documents joints :

- certificats d'immatriculation V5/V5C anciens/actuels

- journal de bord RF60 à l'ancienne (publié en 1946)

- correspondance d'usine

- programme de Rassemblement National ACU 1951

- factures Brooklands Classic Cars et autres

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Yamaha 749cc YZF-R7 OW-02 

1999

Vendue : 42 700 €

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Cadre n° *JYARM011000000614*
Moteur n° *M501E-000357*

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Cette moto est une rareté.

Une Yamaha 750 OW2, neuve, jamais immatriculée, affichant 2 miles au compteur.

La Yamaha 750 OW2 est l'une des plus belles et les plus emblématiques machines de son époque.

C'est sur une Yamaha 750 OW2 préparée par l'usine que s'illustre le pilote japonais Noriyuki Haga en Championnat du Monde Superbike, durant les saisons 1999 et 2000.

Haga aurait sans doute obtenu des résultats encore meilleurs si le règlement  de l'époque n'avait pas favorisé les machines à moteur bicylindre, dont la cylindrée maxi était autorisée jusqu'à 1 000 cc (750 cc pour les quatre cylindres).

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À la fin des années 80 et au début des années 90, les constructeurs couraient en World Superbike, AMA Superbike, British Superbike, ... sur des motos de série préparée pour se conformer au règlement.

Cycle World

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En d'autres termes, si les constructeurs veulent utiliser en course des pièces spéciales, des matériaux de haute technologie ou encore modifier leur châssis, ils ont l'obligation de produire en petite série des machines similaires à la moto de course.

Ainsi naissent les Honda RC30 et RC45, Yamaha OW01, Ducati 888 SP4S, Suzuki GSX-R750 LE, puis quelques années plus tard, la Yamaha YZF-R7 OW02.

En théorie, ces modèles sont disponibles à la vente, et n'importe qui peut passer commande en concession.

Ces machines sont fabriquées en très petite série.

Et proposées à un tarif élevé.

La Yamaha YZF-R7 OW2 est l'une des plus rares, avec seulement 500 exemplaires produits.

C'est aussi la dernière moto "spéciale" homologuée en 750cc avant que le règlement SBK porte la cylindrée maxi à 1 000 cc, dans la plupart des séries à travers le monde.

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Cette OW-02 est l'une des six machines de course fournies à l'équipe Virgin Yamaha en 2001.

Quatre de ces six motos sont engagées en compétition.

Cet exemplaire n'a jamais été utilisé.

Il est cédé à un membre de l'équipe qui le conserve pendant plus de 20 ans, dans un garage déshumidifié et chauffé.

La moto est dépourvue de batterie.

Elle est accompagnée d'une lettre de Yamaha, du manuel d'utilisateur et de sa clé de contact (avec étiquette numérotée d'origine).

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Ducati Smart 1000 Limited Edition 2006

2006

Vendue : 29 500 €

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Je la veux pour l'exploit de Paul, je la veux pour l'héritage de Ducati, je la veux pour son look ! 

magazine Cycle, 2006

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Cadre n° *ZDMC100AA5B002475*
Moteur n° ZDM992A2-027070*

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La victoire de Paul Smart aux 200 miles d'Imola en 1972, au guidon de ce qui va devenir la 750 SS, contribue à faire de Ducati une marque associée à la performance.

Quelle meilleure façon de célébrer l'héritage de la marque de Bologne qu'une "édition limitée" incarnant l'emblématique 750 SS ?

Et pourquoi ne pas dupliquer le reste de la gamme originale moteurs V-twin à entraînement conique ?

C'est pour ces (bonnes) raisons, qu'en 2005, Ducati lance sa nouvelle gamme "Sport Classic" :

- Smart 1000 LE

- Sport 1000

- GT 1000

Cependant, aucun des trois modèles de cette gamme n'est réellement une "réplica".

Ce sont des motos modernes, dotées d'un style et d'une palette de coloris orientés vers le passé.

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La Paul Smart 1000 LE utilise le moteur bicylindre en V "1000 DS" refroidi par air, que l'on trouve dans d'autres Ducati de l'époque.

Il est logé dans un cadre treillis.

Roues à rayons.

Suspensions Öhlins.

Freins Brembo.

La Paul Smart 1000 LE est produite à 2 000 unités.

Après 20 miles, j'étais totalement convaincu par la moto, comme je l'avais été après cinq minutes d'observation. Exclusivité, style, puissance, maniabilité ... que pouvais-je souhaiter d'autre ?

magazine Bike, 2006

Cette Ducati Paul Smart 1000 Limited Edition appartient à l'origine à Paul Smart lui-même.

Ce dernier la cède en 2009, à son actuel propriétaire.

Sur les trois exemplaires ayant appartenu à Paul Smart, c'est le seul qui ait été immatriculé à son nom :

KX 06 OWM

La machine n'a parcouru à ce jour que 2 881 miles.

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La moto a d'abord été enregistrée au nom de la société de Paul Smart,  Scott Smart Racing, puis immatriculée au nom et à l'adresse de Paul Smart, trois mois plus tard.

Les deux autres PS 1000 LE que Paul conserve dans son garage lui ont été offertes par Ducati Italie, à titre de remerciement pour le travail promotionnel qu'il a effectué lors du lancement de la gamme Classic, en 2006.

Paul Smart participe au Goodwood Festival of Speed au guidon de cette machine.

Il l'expose à plusieurs reprises :

- au Sammy Miller Museum

- au National Motor Museum

- à Beaulieu (l'étiquette du visiteur du musée de Beaulieu est toujours en place sur le guidon)

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La moto est proposée avec un manuel du propriétaire (dédicacé par Paul).

Sont également fournis plusieurs factures d'entretien :

• 2010 (615 miles) : courroies à cames
• 2015 (1 863 miles) : courroies à cames et entretien
• 2020 (2 364 miles) : courroies à cames et entretien
• 2023 (2 731 miles) : régulateur de tension.

Le dossier contient également :

- certificat d'immatriculation V5C (avec les coordonnées de Paul en tant que propriétaire précédent)

- MoT valide jusqu'au 2 mai 2024

- facture acquittée pour la vente avec l'écriture de Paul.

Accessoires supplémentaires :

- bannière d'hommage commémorative 2022
- échappement d'origine
- housse
- T-shirt édition limitée (taille XL, non porté, avec étiquette)
- éléments bas de carénage
- outils (sous la selle)
- clés

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Norton Manx 497cc Model 40

1959/55

Invendu

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Ariel HS 5

1957

Invendu

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Ducati Mike Hailwood replica

1979

Vendu : 17 500 €

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Norton Vincent 998 cc "Norvin Special"

Vendu : 27 600 €

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Bimota KB1

1979

Vendu : 15 750 €

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Wayne Rainey : casque intégral Shoei

1991

Vendu : 1 460 €

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Entre 1990 et 1992, Wayne Rainey remporte 3 titres de Champion du Monde GP 500.

A l'issue de la saison 1991, ce casque SHOEI a été offert par Wayne Rayney à Vince French.

Le casque porte encore le sticker des contrôleurs techniques de la FIM.

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Jarno Saarinen : casque intégral Bell

1973

Vendu : 4 400 €

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En 1973, Jarno Saarinen entre dans l'histoire en devenant le premier pilote européen à remporter les 200 miles de Daytona sur une Yamaha 350cc.

Après la remise du trophée, Jarno offre son casque à Vince en souvenir de leurs efforts gagnants lors de cette journée mémorable.

C'est sera la seule course où Jarno portera les couleurs jaune/noir de Yamaha USA (cuir et casque).

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