Bleu, blanc, rouge …
14 juillet.
Fête bleu-blanc-rouge.
Le bleu du drapeau national fait référence à la Ville de Paris, d'où sont partis les révolutionnaires de 1789.
Le blanc représente la monarchie en France - le roi et ses armées - depuis Henri IV.
Seconde couleur du drapeau de Paris, le rouge est le symbole des révolutionnaires ; il évoque le sang du peuple, versé pour la liberté.
Un 3 cylindres 2 temps permet une surface totale d'admission, de transfert et d'échappement de 25% supérieure à celle qu'autorise un twin de même cylindrée.
Moto Revue n° 1921, mars 1969
750 H2 bleue
La Kawasaki 750 H2 Mach IV est présentée à l’automne 1971, sur le circuit de Long Beach, Californie.
Elle est commercialisée fin 1971 aux USA au prix de 1 300 $ - il faut alors débourser 1 500 $ pour acquérir une Honda CB 750.
Les premières H2 arrivent en France en janvier 1972 (coloris Pearl Candy Blue).
Au tarif de 11 180,70 F - plus chère qu’une Honda CB 750, proposée à 10 742 F.
Un second coloris, Pearl Candy Gold, est introduit en avril 1972.
Puissance maxi : 74 CH à 6 800 tr/mn
Couple maxi : 8,49 m/kg à 6 500 tr/mn
Poids : 191 kg à sec (210 kg tous pleins faits)
Vitesse maxi : + de 200 km/h
La 750 H2 Mach IV est dotée d’un système de graissage séparé et d’un allumage électronique CDI (par décharge de condensateur).
Elle est équipée d’un frein AV à disque à commande hydraulique : une première pour Kawasaki.
La capacité du réservoir d’essence de 17 L autorise une autonomie de l'ordre de 120 km (consommation : 12 L à 13 L aux 100 km).
Dans sa première version, la 750 H2 Mach IV est produite à 23 670 unités, entre septembre 1971 et mai 1972.
Durant ses cinq années d’existence, la 750 H2, toutes versions confondues (Mach IV, H2A, H2B et H2C) est produite à 47 481 unités.
Les deux chocs pétroliers successifs et l’entrée en vigueur des normes anti-pollution aux U.S.A. auront finalement raison de cette moto hors-norme …
Et parfaitement déraisonnable.
En 1975, dernière année de production, l’usine ne sortira que 800 exemplaires de 750 H2C.
Pouvez-vous imaginer une 500 cc qui vous promène tranquillement en ville, avec toutes les apparences de la plus grande docilité, et qui soit capable de vous propulser à plus de 190 km/h ?
Moto Revue n° 1921, mars 1969
500 H1 blanche
Durant l'été 1968, l'usine invite quelques journalistes U.S. au Japon pour leur dévoiler, en avant-première, le futur projet N 100 :
- moteur 3 cylindres 2 temps
- cylindrée : 500 cc
- puissance : 60 CH
- 1/4 de mile en moins de 12'
- prix de vente inférieur à 1 000 $ U.S.
Un an plus tard a lieu la présentation à la presse mondiale (septembre 1969), sur la piste de dragster de Lions - Lions Drag Strip - près de Long Beach, Californie.
En fonction des pays, la moto reçoit l'appellation 500 Mach III, 500 H1 ou encore 500 SS (Japon).
Puissance maxi : 60 CH à 7 500 tr/mn
Couple maxi : 5,85 m/kg à 7 000 tr/mn
Vitesse maxi : 199,55 km/h (pilote couché)
Poids à sec : 174 kg
L'alimentation s'effectue par trois carburateurs Mikuni de 28 mm.
L'allumage électronique de type C.D.I. comporte deux boîtiers situés sous la selle, protégés par une grille métallique sur laquelle figure la mention "Caution High Voltage". Lors de la mise sous tension, l'un des boîtiers émet un son strident, comparable au bruit d'un buzzer ...
Pour ce nouveau type d'allumage, Champion a mis au point des bougies UL-19V dont la durée de vie doit dépasser 8 000 km.
La Mach III, première moto de série capable d'accrocher les 200 km/h, est équipée de nouveaux K77 Gold Seal, développés par Dunlop, capables d'encaisser les performances de la Kawa 500, tant en vitesse de pointe qu'en accélération.
Malgré l'absence de démarreur électrique et de frein AV à disque hydraulique, la Mach III remporte le titre de "Superbike de l'année", décerné par la presse U.S.
Prix de vente : 999 $ U.S. (400 $ de moins qu'une Honda CB 750).
La Kawasaki 500 est produite de 1968 à 1976 à hauteur de 117 509 exemplaires.
Cela représente un tiers de la production totale des 3 cylindres 2 temps de la marque, toutes cylindrées confondues : 250 S1, 350 S2, 500 H1, 750 H2.
La S2, une moto pour laquelle on éprouve le coup de foudre, qu'on aime en lui pardonnant ses petits défauts, car elle donne beaucoup plus que vous pouvez attendre.
Christian Bourgeois, Moto Revue, 1971
350 S2 rouge
La Kawasaki 350 S2 est commercialisée fin 1970 aux U.S.A.
Elle arrive dans les concessions françaises début 1971.
Puissance maxi : 45 CH à 8 000 tr/mn.
Couple maxi : 4,16 m/kg à 7 000 tr/mn.
Vitesse maxi : 165 km/h.
Poids à sec : 149,5 kg.
Son châssis double berceau lui confère une stabilité et une tenue de route que n'égalera jamais la 500.
Et encore moins la 750 ...
Une puissance et un couple maxi moins élevés, associés à un poids réduit, donnent à la 350 S2 un caractère joueur, bien plus exploitable que les grosses cylindrées de la gamme.
Utilisée lors des éditions 1972 et 1973 de la Coupe Kawasaki Moto Revue, la 350 S2 se taille vite une réputation de sportive.
A son guidon, on se prend pour un pilote de course ...
Produite de 1970 à 1973, la Kawasaki 350 S2 est fabriquée à 44 930 exemplaires.
Elle est remplacée en 1974 par la 400 S3 (fabriquée jusqu'en 1979 à 46 382 unités).
KB Style
Tous droits réservés.
